Un peu de changement dans l’article du dimanche avec ce beau coléoptère nommé le petit capricorne. Quelles belles antennes il arbore ! Cela m’a donné envie d’immortaliser l’instant, près d’un château très connu : le château de Chenonceau. Bien sûr, vous n’aurez nul besoin d’aller jusque là-bas pour le rencontrer car il est présent partout en France. La période la plus propice pour le rencontrer est le printemps. En effet, les mois d’avril-mai-juin sont propices. Mais pourquoi cette période ? Car il fait partie des insectes pollinisateurs ! Il butine souvent les apiacées (ancien nom : les ombellifères). Pour plus d’infos sur la « pollinisation » : cliquez ici.
Le petit capricorne est un insecte diurne, à ne pas confondre avec la rosalie des Alpes, de la même famille :
Ces 2 insectes présentent tout de même un point commun : ils pondent leur larve sous l’écorce d’un arbre ! La rosalie des Alpes par exemple dépend du hêtre, qui est sa plante hôte. Ce terme veut dire que la larve d’un insecte (ici la Rosalie des Alpes) va avoir besoin de se nourrir de la sève d’une seule plante en particulier (ici le hêtre).
Les larves du petit capricorne sont aussi xylophages, c’est-à-dire qu’elles auront besoin nécessairement de se nourrir de l’écorce d’un arbre (vivant ou mort) pour se développer.
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