Souvent confondu à tort avec la poule d’eau, cet oiseau présente tout de même plusieurs différences. Son bec est blanc, contrairement à celui rouge vif de la poule d’eau. Il est aussi beaucoup plus grand et aime se montrer. Ou, plutôt, devrais-je dire « elle », puisque littéralement, on dit « la » foulque macroule, tout comme « la » poule d’eau, finalement ! Ils appartiennent à la même famille, celle des rallidés, d’où la confusion possible, notamment avec une vue de loin et sans jumelles….
Revenons à nos moutons. La foulque macroule ne se fait pas du tout discrète et adore même être vue lors d’un danger ! Ses cris perçants lui permettraient de faire appel aux camarades foulques présents autour d’elle. Parmi ses plus grands prédateurs, il y a : le faucon pèlerin, l’autour des palombes et le pygargue (de grands et beaux rapaces qui feront l’objet de prochains articles, mais chut, c’est un secret….). Ces grands prédateurs sont diurnes, ainsi, la foulque va devoir se déplacer de préférence la nuit si elle compte entamer de longs trajets. A noter que la foulque est bien fragile lorsqu’elle souhaite nager ou s’envoler. Elle doit à tout prix prendre son élan ! Ainsi, elle pourrait nager en eaux profondes jusqu’à 2 mètres…. Par contre, pour ce qui est du vol, elle n’est pas épargnée. Voilà pourquoi elle devra prendre son envol la nuit pour se protéger et protéger sa petite famille. Les plus vulnérables sont, bien évidemment, les poussins.
La foulque est une espèce relativement sédentaire, monogame et grégaire. A la belle saison, vous pourrez observer son nid, composé de nombreux branchages sur l’eau, présentant une forme d’îlot. En effet, l’eau est son lieu de vie, de reproduction, et de nidification. C’est également là qu’elle y trouve une richesse alimentaire variée, constituée principalement de végétaux (algues) avec souvent des œufs de poissons, des larves, et même des insectes.
En supplément, voici un petit visionnage comique d’un combat entre foulques macroules :
