Aujourd’hui, je vous présente un oiseau un peu méprisé, mal vu, et surtout mal aimé des citadins…. Et pourtant si beau ! Quand on l’observe de près, le pigeon ramier, ou palombe (de son nom latin columba palumbus), arbore de jolies couleurs mauves, bleues, grises et rosâtres.
Le pigeon ramier s’est extrêmement bien habitué à la densité urbaine et à la pollution sonore, contrairement à certains oiseaux très farouches et appréciant peu la civilisation. Donc félicitons-le déjà pour cet exploit ! Sachez qu’il aime aussi, bien sûr, les milieux forestiers. Mais il est très courant de voir maintenant des couples de pigeons ramiers se former et nicher sur des balcons parisiens… !
Bon à savoir, le pigeon ramier se nourrit essentiellement d’éléments de nature végétale du type glands de chêne (ne serait-il pas le confrère du geai des chênes ?!), fruits, feuilles, bourgeons… Il aime varier sa nourriture, non pas avec du pain, mais bel et bien avec des insectes, des vers, des petits mollusques etc.
L’humain a habitué le pigeon en le domestiquant à ses côtés… Malheureusement il n’a pas toujours employé les bons moyens : donner des restes de nourriture ou des miettes de pain.
Tout oiseau est habitué à trouver sa nourriture par lui-même, dans la nature. C’est uniquement pendant les périodes de grand froid (gel, neige) que nous pouvons apporter une consolidation à la nourriture que l’oiseau n’arrivera pas à dénicher par lui-même : graines en tout genre (tournesol, lin), petits morceaux de fruits et légumes de préférence bio…
Les mangeoires seront bientôt de sortie. Toutefois, patientez un petit peu jusqu’à ce que les températures atteignent les 2-3°C et moins.
Bon dimanche et à bientôt sur Plume de nature.