Huppe fasciée

« Houp-houp-houp » ! Cet oiseau atypique se reconnaît facilement à son chant (répétitif et composé d’uniquement 3 syllabes) et sa belle dégaine… La huppe fasciée est très sociable et s’approche facilement des humains ! Ainsi, on peut la retrouver, se baladant à la recherche d’insectes, en pleine ville, dès lors qu’il y a quelques arbres. Elle apprécie particulièrement les forêts de pins et les endroits laissés en friche.

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La huppe fasciée se nourrit en permanence d’insectes. Elle les trouve généralement à terre, au sein d’un village, dans un pré, un champ ou encore le long des littoraux… Son grand bec lui permet d’aller loin sous terre !

Observer une huppe est bon signe, preuve qu’il y a une riche biodiversité dans le secteur, car elle a besoin d’une grande variété d’insectes pour vivre (surtout des larves de coléoptères, de fourmis, de grillons ou même de vers, miam miam) :

C’est un oiseau qui a absolument besoin d’une entomofaune riche et diversifiée pour se maintenir. La présence d’un couple de huppes sur un territoire est donc un très bon indice de la valeur écologique de ce territoire.

Source : oiseaux.net

Ce qu’elle apprécie le plus est la chaleur. C’est pour dire, elle est migratrice ! En France, elle arrive vers le mois de mars-avril et repart en milieu d’automne. Présente dans les 5 continents, sauf dans quelques Etats d’Amérique, en Australie et au Japon.

La huppe est une espèce héliophile, vous souvenez-vous ? Comme le bruant zizi ! Ainsi, le réchauffement climatique lui apporte plutôt satisfaction. Par contre, la disparition progressive d’insectes ne l’aide pas, pauvrette…. Penser à lui construire des nichoirs peut favoriser sa croissance, inciter à la réduction de pesticides dans le monde de l’agriculture également.

Pour moi, la huppe fasciée est un oiseau fascinant, faisant penser à un dessin animé, un peu du style Kirikou !

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