Pour ce dimanche, j’ai choisi de vous présenter la grive musicienne ! Musicienne, car son chant est mélodieux : elle répète 3 ou 4 fois d’affilée le même motif puis, après une courte pause, va reproduire à nouveau 3 à 4 fois d’affilée un seul et même autre son, et ainsi de suite.
De nature discrète, on peut la confondre facilement avec la grive draine. La grive musicienne a de différent son chant, assez atypique (un vrai concerto dans les arbres), et la couleur de sa gorge qui est rousse-orangée, contrairement à la grive draine qui l’a blanchâtre. De plus, il est intéressant de savoir que la grive musicienne est plus petite que sa consœur, la grive draine, cette dernière étant la plus grande de sa famille : les turdidés. La grive draine aurait aussi plus tendance à adopter le comportement du merle, aux aguets : elle se tient souvent droite, le cou tendu.
Petite pause avec cette vidéo montrant les 4 grives de France :
La grive musicienne peuple les forêts, les parcs de feuillus et conifères ainsi que les milieux bocagers. On peut la trouver dans des parcs type arboretum. Milieu agréable pour trouver sa nourriture : elle ira décortiquer avec plaisir quelques insectes, mollusques et crustacés terrestres à la belle saison. Comme la grive draine, avec le froid, elle devient friande de petites baies et son alimentation sera essentiellement frugivore et granivore (du lierre, des argouses, du gui…).
La grive musicienne est actuellement classée parmi les espèces communes mais demeure fragile à cause de la chasse et du réchauffement climatique.
Petit jeu : est-ce une grive musicienne ou une grive draine sur la photo ci-dessous ?
Pour le jeu de la semaine dernière, la sarcelle d’hiver était bien sur la 2ème photo. La 1ère photo représentait 2 canards colverts en train de se disputer !
A très bientôt sur le blog.