Médicinale !
De son joli nom latin Sanguisorba, elle est réputée dans la théorie des signatures. Le rouge de la fleur indique des propriétés efficaces contre les saignements de nez, des gencives et les règles abondantes. Sanguisorba peut effectivement se traduire par « absorber le sang ». Les feuilles et fleurs sont idéales en infusion pour soigner les maux cités ci-dessus.
Facile à identifier !
C’est une plante de la famille des rosacées, une vivace relativement commune qui pousse dans les prairies sèches, au bord des chemins ou dans les rocailles. Une fois qu’on l’a vue, on la reconnaît entre mille ! Ses petites feuilles très opposées et découpées sont assez caractéristiques. Au mois d’avril-mai, des boules de fleurs roses transpercent les autres herbes sauvages pour apporter des couleurs et de la gaieté dans les prairies !
Les plus anciens se souviendront de Nounours et de Pimprenelle, la poupée aux cheveux de laine, héroïne de la série Bonne nuit les petits. D’autres penseront à l’une des trois fées (celle qui porte une robe bleue) dans la Belle au bois dormant.
Source : sauvagesdupoitou.com
Avec cette plante, on peut faire travailler un sens que l’on utilise que peu au quotidien : l’odorat. Froissées, les feuilles rappellent une légère odeur de concombre.
Comestible !
Cette plante a donc tout pour plaire, en plus d’être ultra mignonne, elle a des vertus médicinales et comestibles. Elle est particulièrement appréciée crue : en salade, dans les taboulés (cuisine libanaise), en pesto sauvage ou en tzatzíki. Pour la manger de cette manière, attention aux endroits où vous la cueillez ! Le mieux est encore de la cultiver au potager. Elle peut s’utiliser comme le persil et ainsi assaisonner vos soupes ou omelettes.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Sources :
sauvagesdupoitou.com : Petite pimprenelle, la mignonitude – 5/07/2020
L’herbier des plantes sauvages – Pierre et Délia Vignes, La librairie Larousse – 2008
Petite flore de France aux éditions Belin – 2018
Herbier médicinal, 35 plantes de santé à herboriser par Viviane Carlier – 2005