Comme le saule, l’aulne est efficace dans le maintien des berges grâce à son système racinaire assez profond. C’est un adepte des forêts riveraines et des zones marécageuses. Ses rameaux servent à faire des pilotis à Venise et auraient leur réputation du côté des sabots ! Autrefois, on l’utilisait aussi en vannerie et on fabriquait des ruches traditionnelles.
On peut apercevoir ci-dessous l’arbre en fleurs et en fruits. Ces derniers, tout marrons, s’appellent les strobiles : ce sont de véritables boîtes à graines ! Les Chardonnerets élégants les consomment et en raffolent.
Puisqu’on parle oiseau, il faut savoir que l’aulne donne son nom à un petit oiseau de la famille des fringillidés : le Tarin des aulnes, aux ailes barrées de jaune vif. Il possède un bec dont la forme est parfaitement adaptée à la recherche des graines de l’aulne dans les strobiles.
Les feuilles de l’aulne sont également boulottées par plusieurs papillons, dont le Sylvain ou le Robert le Diable et les calopteryx (libellules). Et ses fleurs, très mellifères, pointent le bout de leur nez dès le mois de février ! Les racines et les feuilles servent souvent de refuge à la faune environnante, les insectes et arachnides, ou même encore à la faune aquatique.
Voici les réponses au jeu de la semaine dernière :
Sources :
MNHN & OFB [Ed]. 2003-2023. Fiche de Alnus glutinosa (L.) Gaertn., 1790. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/81569 – Le 21 décembre 2023