« Mercredi, c’est les soldes !!! » « C’est les soldes ! »
« Haaaaan -50% sur ce produit, wahou ! »
« J’ai vu ce haut depuis des mois, il est soldé ! »
Le type de phrases qui me mettait auparavant en euphorie totale, dans un état de jouissance absolue rien que de voir le moment où j’allais essayer le vêtement dans la cabine et me le procurer 😍 Tu sais, ce plaisir, cette addiction, cette joie, ce sentiment de folie, de désir absolu ? Eh bien, je l’avais toujours lors des soldes. J’ai toujours attendu ce moment avec impatience pour me procurer tout plein de fringues à petit prix, fouiner dans les magasins à la recherche de LA bonne affaire, chercher le meilleur produit du magasin.
N’est-il pas satisfaisant de revenir à la maison avec LE produit qu’on a dégoté pour le montrer à notre chéri/e, nos ami/es, notre famille ?
Cette année, après le confinement, des rencontres, des blogueuses, des observations, des lectures, je me suis rendue compte d’une chose. Ne jamais acheter un produit si l’on n’en a pas BESOIN, mais VRAIMENT BESOIN.
Genre si ta paire de chaussures est usée jusqu’au bout du bout, bah là tu peux en racheter une paire (solde ou pas).
Genre si tu as déjà une dizaine de hauts dans ton placard, cherche l’intérêt véritable de l’apport d’un nouveau haut dans ce placard (hormis le plaisir instantané d’achat bien sûr).
Genre si tu as déjà une bibliothèque remplie de livres chez toi, dont des livres que tu n’as pas encore lu, pourquoi en acheter d’autres ? Et cela vaut pour absolument toutes les situations ! -> Décorations, jardins, vêtements, bijoux, lunettes, chaussures, mobilier….
C’est ce qui s’appelle aujourd’hui la très belle,…. la sublime,…. (roulement de tambours) société de consommation !
Alors oui, je déculpabilise car je n’achète pas de vêtements forcement éthiques, c’est-à-dire qui respectent les conditions de travail des enfants, femmes et hommes dans les pays étrangers.
Oui, je déculpabilise de craquer sur un vêtement hors solde à 50€ sous peine de suicide mental 🤣
Oui, je déculpabilise d’avoir des chaussures dans mon placard dont je ne me sers absolument jamais, ou quoique, peut-être 2 fois par an.
Oui, je déculpabilise d’avoir été une vraie « shopping addict ».
Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir compris tout ça, alors même que j’ai 24 ans. Il n’est jamais trop tard pour tendre vers le minimalisme (cf la célèbre Marie Kondo, la pro du rangement et du développement personnel au Japon et partout ailleurs).
Le minimalisme, c’est une tendance qui consiste à réduire des objets qui nous appartiennent, en fonction de nos besoins essentiels et nécessaires à la vie quotidienne.
Le minimalisme est un style de vie dans lequel vous limitez ce que vous possédez à l’absolu minimum dont vous avez besoin pour vivre.
Fumio Sasaki
Son livre : L’essentiel et rien d’autre : La voie du minimalisme pour retrouver sa liberté d’être.
« Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur »
Fumio Sasaki
Être minimaliste, c’est aussi avoir de l’espace. Réparer, profiter, se satisfaire des objets/vêtements qui nous appartiennent déjà. Désencombrer sa maison, son appartement permet de faire le vide, autant dans son environnement que dans sa tête. Avoir une vie simplifiée. Être économe. Dépenser son argent dans des choses utiles et nécessaires à la vie quotidienne. Pour ma part, je prends plus de plaisir à manger dans un bon restaurant, partir en vacances, ou économiser pour un investissement futur.
Et vous, êtes-vous dans une optique minimaliste ? N’hésitez pas à donner votre témoignage sur ce sujet !
