ALIMENTATION

Bien nourrir son cerveau

Bien nourrir son cerveau

Lien vers le documentaire ARTE Découvertes : Comment notre alimentation influence notre santé mentale ?
En regardant cette vidéo, je me devais absolument de la partager ici.

Résumé :
 » Si l’on connaît depuis longtemps les conséquences de l’alimentation sur notre santé physique, des chercheurs en neuro-nutrition ont récemment révélé que notre état mental est lui aussi influencé par ce que nous mangeons, et ce dès la gestation. Les femmes enceintes se nourrissant de junk food, riche en gras, en sucre et pauvre en nutriments, donneraient davantage naissance à des enfants colériques. Le lien entre propension à l’agressivité et alimentation déséquilibrée a également été prouvé aux Pays-Bas lors d’une expérience menée en prison, qui a montré que les détenus supplémentés en vitamines, minéraux et acides gras – dont les fameux oméga-3, protecteurs de nos neurones, que le cerveau ne peut fabriquer lui-même – commettaient moins de violences. Ce que nous avalons modifierait donc subtilement la chimie de notre cerveau, entraînant des répercussions sur nos humeurs, notre mémoire et même, selon certains chercheurs, sur nos décisions. Plébiscité par la communauté médicale, le régime méditerranéen constituerait le remède pour ménager notre santé mentale. Mais sommes-nous les seuls maîtres de nos choix alimentaires ? À Lisbonne, des scientifiques ont montré que certaines bactéries intestinales dialogueraient avec notre cerveau pour influencer notre comportement alimentaire. « 

L’alimentation lors de la grossesse va influencer le comportement de l’enfant

    Étude norvégienne par Felice Jacka : « On a constaté, et c’était flagrant, que les mères dont l’alimentation pendant la grossesse se résumait à des produits transformés, des boissons sucrées, des snacks salés avaient ensuite des enfants plus susceptibles d’être agressifs, colériques et capricieux. […] Plus de tristesse, d’anxiété, d’inquiétude et de cauchemars. » Etudes confirmées en Espagne, aux Pays-Bas et au Canada.

Les aliments riches en oméga 3 sont un facteur positif pour le cerveau

    « La quantité d’oméga 3 qui pénètre dans le cerveau est cruciale pour rendre les cellules cérébrales plus efficaces. […] Priver le cerveau d’oméga 3, c’est donc prendre le risque qu’il fonctionne moins bien. »

    « Que se passe-t-il pour les neurones quand les repas sont pauvres, et surtout, toujours les mêmes ? » Expérience avec 221 détenus dans 8 prisons différentes aux Pays-Bas : « Pendant 3 mois, nous leur avons donné des suppléments de vitamines, minéraux et acides gras, puis nous avons regardé l’effet sur leurs comportements. […] On a vu que les placements à l’isolement avaient grandement baissé. » Études équivalentes dans les prisons britanniques et australiennes : « minéraux, oméga 3 et vitamines ajoutés comme compléments alimentaires réduisent les comportements violents. »

L’alimentation joue sur l’humeur (pulsions) et les prises de décisions

    « Ce que nous ingérons a donc le pouvoir de changer nos humeurs, de stimuler certaines pulsions mais le contenu de l’assiette pourrait-il aussi influencer nos décisions, celles que nous croyons prendre le plus librement du monde ? »

« Quand on demande aux gens s’ils pensent que la nourriture a un impact sur la santé, la plupart répond : oui. Mais lorsqu’on leur demande si l’alimentation peut aussi influencer les pensées, les décisions, très peu de gens sont prêts à croire que c’est le cas. »

    Institut psychologique en Allemagne : « Le sujet ayant consommé un petit-déjeuner plus riche en protéines le matin s’est montré tolérant aux offres injustes. A l’inverse le sujet ayant consommé un petit-déjeuner riche en glucides s’est montré plus intransigeant devant les offres injustes. En moyenne, le sujet, quand il a eu plus de protéines, rejette les offres injustes 2 fois plus souvent. »

L’alimentation joue sur la mémoire (spatiale) et les souvenirs

    « On reproduit les habitudes alimentaires du monde occidentale. 1ère conséquence : le rat double ses rations alimentaires, l’animal n’est jamais rassasié. Mais ce n’est pas le plus surprenant. […] Les rats suralimentés ont une mémoire spatiale abîmée, mais aussi d’autres dysfonctionnements. […] Ils trahissent d’une altération de l’hippocampe, une petite région nichée au cœur du cerveau, indispensable à l’apprentissage et à la consolidation des souvenirs. Les dernières études montrent que chez l’Homme, une alimentation trop riche interfère aussi avec l’hippocampe. »

« Une alimentation trop riche déboussole le système immunitaire. Il s’affole et déclenche une réaction inflammatoire. »

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est inCollage_20200816_165925011-1.jpg.

J’ai cité plusieurs passages du documentaire. Je vous laisse découvrir, par la suite, le type de régime alimentaire conseillé dans la vidéo, lien en haut de l’article.

Abonnez-vous !

Inscrivez-vous à la newsletter :

By Plume de nature

La nature est une source d'émerveillement insatiable. Passionnée par le monde du vivant depuis toute petite, je partage ici, avec vous, mes plus belles découvertes et aventures. Afin de vous aider à reconnaître facilement les oiseaux et les plantes, j'organise des sorties nature en Région Centre-Val de Loire. Bonne visite sur le blog et à bientôt !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *