L’hirondelle rustique possède une queue fourchue caractéristique avec 2 filaments assez longs et c’est un des éléments les plus visibles qui permette de la distinguer des autres hirondelles.
Ces grandes migratrices reviennent à la mi-mars et vont chercher de quoi faire leur nid constitué de boue, d’éléments végétaux et de plumes. Malheureusement, les hirondelles pâtissent des endroits que les Hommes ont fermé au fil du temps : les granges, les étables, les corps de ferme et écuries… Ce sont à l’intérieur de ces habitacles qu’elles apprécient nicher.
Elle aime aussi la présence chaude du bétail, et a disparu de Paris quand l’automobile a remplacé les chevaux. Elle souffre beaucoup de l’abandon des étables traditionnelles, qui gardaient des ouvertures permanentes lui permettant de circuler.
Source : La vie extraordinaire des animaux qui nous entourent.
La solution serait de leur laisser ces endroits ouverts et de leur construire de jolis nichoirs en terre cuite.
Au manque de boue (à cause du réchauffement climatique) et de l’ouverture des zones de nichée disponibles, s’ajoute la diminution des insectes : sa principale nourriture.
L’Hirondelle de cheminée est insectivore et se nourrit essentiellement de diptères* pendant la saison de reproduction. Ses proies tendent à être plus grosses que celles de l’Hirondelle de fenêtre, qui capture beaucoup de pucerons.
Source : INPN
*Diptères : taons, mouches, syrphes, moucherons, moustiques etc.
Pour devenir de parfait.es reconnaisseurs.ses de ce bel oiseau au printemps venu, je vous laisse admirer le diaporama ci-dessous :
A très bientôt sur le blog !
Sources :
MNHN & OFB [Ed]. 2003-2023. Fiche de Hirundo rustica Linnaeus, 1758. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/3696 – Le 19 février 2023
La Salamandre : Sauvons les Hirondelles (ép.13) – par Julient Perrot, le 1er juin 2016
La vie extraordinaire des animaux qui nous entourent – M. Giraud, mai 2019